Une autre fausse aube pour les aciéries de Liepāja / Article

L'entreprise a déclaré qu'elle n'était pas parvenue à s'entendre sur le démarrage de l'activité industrielle avec le conseil municipal de Liepāja et l'administration de la zone économique spéciale (ZES).

Entre-temps, les autorités municipales de Liepāja maintiendront leur projet de créer un parc industriel respectueux de l'environnement sur le vaste territoire de l'ancienne usine « Liepājas metalurgs », qui était autrefois le principal employeur de la ville mais qui a fermé ses portes après avoir été insolvable en 2013. .

Les avocats de SIA "Liepāja Steel" préparent actuellement la documentation nécessaire pour le démontage et l'expédition du four de fusion d'acier. Le conseil d'administration de l'entreprise n'a pas encore précisé la date à laquelle elle quittera Liepāja, mais a déclaré qu'il souhaitait réduire les coûts de fonctionnement en le faisant le plus tôt possible.

"Les pertes sont énormes, oui. Et il y aura encore plus de pertes. Nous allons maintenant payer pour le démantèlement. Nous allons démonter l'usine de Liepāja et l'emmener en Turquie. Nous paierons le transport et une nouvelle usine doit être construite. construit là-bas", a déclaré le directeur de l'entreprise Mehmet Garip.

Au printemps 2021, la société « Liepaja Steel » – fondée en Lettonie par la société turque « Aslanji Metalurji » – a participé à la vente aux enchères de l'actif le plus précieux de l'aciérie – son four géant. Le montant de l'achat n'avait pas été dévoilé à l'époque.

"Nous avons remporté l'appel d'offres pour environ 10 millions d'euros. Environ. Nous payons la totalité maintenant. On ne nous a dit nulle part que vous ne pouviez pas ouvrir cette usine à Liepāja. Je ne comprends pas pourquoi Liepāja n'en veut pas, nous pouvons Je ne comprends pas", a déclaré Garip, le président du conseil d'administration.

L'ensemble du territoire du site sidérurgique d'environ 120 hectares appartient à la ZES de Liepāja et à la municipalité, qui a signé il y a cinq ans un protocole d'intention avec le ministère de l'Économie (ME) et l'Agence lettone d'investissement et de développement (LIAA) sur le développement. d'un parc industriel moderne.

Un contrat de location à court terme a été conclu avec « Liepāja Steel », qui a pris fin en avril de cette année. L'entreprise insiste sur le fait qu'elle souhaitait conclure un bail à long terme, mais la ZES de Liepāja a exigé un plan d'affaires et d'investissement détaillé, ainsi que des garanties que la métallurgie n'aurait pas d'impact négatif sur l'environnement. L'entreprise n'a soumis aucun plan.

"Le bâtiment est la propriété de l'administration de la ZES de Liepāja. À l'heure actuelle, il y a un four de fusion d'acier et d'autres équipements dans le bâtiment. Il faut d'abord le libérer, puis nous verrons quoi faire de ce bâtiment. Dans tous les cas, les entrepreneurs sont intéressés par la région en tant que telle", a déclaré Uldis Hmielevskis (parti de Liepāja), directeur de la ZES et membre du conseil municipal de Liepāja.

Comme indiqué précédemment, Liepāja Steel avait déjà exprimé sa volonté d’investir 200 millions d’euros et de créer au moins 450 emplois sur cinq ans – même si là encore, l’absence de plan d’affaires rend ces prophéties peu fiables.

"L'investisseur n'a pas démarré ses opérations, donc l'impact sur l'économie nationale ne peut être que potentiel, et en particulier sur Liepāja", ont déclaré les représentants du ministère de l'Économie dans une déclaration écrite à TV Kurzeme.

Ce n’est pas la première fois que l’arrivée des investisseurs et les grands espoirs initiaux d’un retour de la production d’acier et de centaines d’emplois ne se concrétisent pas.

L'usine de Liepājas Metalurgs, située dans la troisième plus grande ville de Lettonie, a été déclarée insolvable pour la première fois en 2013 après avoir échoué à rembourser un prêt garanti par l'État à une banque italienne.

Après y avoir investi 67 millions d'euros, le gouvernement a vendu l'usine au ferrailleur ukrainien KVV Group fin 2014. Elle a été rebaptisée KVV Liepajas Metalurgs et a officiellement rouvert ses portes le 6 mars 2015, mais a rapidement recommencé à rencontrer des problèmes et a été une fois abandonnée. d’autres ont été déclarés insolvables en septembre 2016 avant que ce chapitre ne se termine devant les tribunaux.

L'année dernière, la télévision lettone a rendu compte du plan d'investissement turc et d'une certaine prudence de la part des responsables locaux.

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